Il y a tellement de filtre dans un véhicule qu’on ne se souvient pas forcément de chacun d’eux… C’est donc le moment de faire un rappel sur le filtre à particules !
A quoi sert un filtre à particule ? Faut-il le changer ? On vous dit tout dans cet article.
Qu’est ce qu’un filtre à particules ?
C’est en 2011 que l’Union Européenne a décidé de rendre obligatoire le filtre à particules sur l’ensemble des véhicules diesels. Situé à l’entrée de la ligne d’échappement, il agit comme passoire, en retenant les particules fines de suie issue de la combustion interne du carburant, dans le but de réduire la pollution de l’air. Tout au long des trajets du véhicule, le filtre à particules amasse des particules issues des gaz d’échappement et la présence de ces dernières influencent considérablement et à la baisse les performances du véhicule; il est donc impératif de les éliminer.
Que faire des particules récoltées ?
Afin d’éliminer l’ensemble des particules capturées par le filtre, des cycles de régénération sont mis en place par le calculateur du véhicule. La régénération consiste au brûlage à plus de 500 degrés de la suie qui retient les particules au sein du filtre.
Phase 1 : l’élimination des particules
Situé juste après le catalyseur, le filtre à particule se remplit progressivement des suies produites par le moteur. Au fil des kilomètres, le filtre à particules se remplit, ceci a tendance à nuire au bon fonctionnement du moteur : une régénération (brulage des suies) du dispositif devient alors indispensable après plusieurs centaines de kilomètres, en fonction des trajets effectués.
Phase 2 : la régénération
La régénération, qu’est ce que c’est ? Et bien elle consiste en un « ramonage » du filtre. Cela permet ainsi d’éviter qu’il ne soit trop encrassé et qu’il ne fasse plus sa mission.
Deux types de régénération de filtre à particule existent :
– La régénération passive : le filtre à particules est conçu pour se décrasser automatiquement par combustion des suies. Lorsque le moteur chauffe, la ligne d’échappement monte significativement en température et cela suffit à brûler naturellement les particules présentes dans le filtre. Cela se produit dans certaines conditions, par exemple lors d’un trajet sur autoroute.
– La régénération active : à partir d’un certain niveau d’encrassement, des capteurs situés aux bornes du filtre détectent que ce dernier est en train de se colmater. Le moteur va alors se charger de faire monter en température les gaz d’échappement par un système de post-injection de carburant. Le filtre régénéré repart donc pour une phase de collecte allant de 300 à 1000 km.
Sur certains modèles, notamment Peugeot et Citroën, c’est un additif appelé Cérine contenu dans un réservoir indépendant qui est mélangé dans le carburant du véhicule. Cet additif a un effet catalytique et améliore la régénération. La remise à niveau de cet additif doit se faire lors des révisions en fonction des préconisation du constructeur.
Dans certains cas, notamment, lorsque le véhicule effectue des petits trajets, beaucoup d’embouteillages ou encore des trajets majoritairement urbains, la régénération ne suffit pas à éliminer l’ensemble des particules. Il aura alors tendance au fil du temps à se boucher de plus en plus entraînant une perte importante des performances du véhicule, l’usure de certaines pièces motrices et parfois même l’impossibilité de démarrer.
Trois solutions s’offrent alors au client dans ce genre de situation :
- La première est le remplacement du filtre à particules. Celle-ci peut être réalisée dans votre centre Norauto et permettra d’avoir une pièce avec des performances complètes.
- La 2ème solution est l’ajout d’additifs dans le réservoir du véhicule. Ces solutions permettent d’agir sur le filtre à particules de manière préventive et non pas curative. L’intérêt de cette solution est donc moindre.
- La 3ème solution consiste au nettoyage du filtre à particules. Proposée chez Norauto, cette prestation permet d’allier l’économie en permettant au filtre à particules de retrouver son efficacité d’origine à un prix réduit (4 à 5 fois moins chère qu’un remplacement) et l’écologie en conservant la même pièce que celle d’origine.
Comment nettoyer le filtre à particules ?
Étape 1: Dépôt du filtre à particules dans un centre Norauto.
Étape 2: Après mesure du taux de saturation, le filtre à particules est pré-nettoyé par effet de cavitation en étant plongé dans un bain à ultrasons pendant 30 minutes.
Étape 3: Nettoyage pendant 1h via des jets à haute pression pour déboucher et éliminer toute la calamine présente dans le FAP.
Étape 4: Suite à cette opération le FAP est séché pendant 30 minutes par air pulsé pour empêcher toute trace d’humidité de rester.
Étape 5: Mesure du taux de saturation, qui doit être égal à 0, avec impression de la fiche de résultat permettant d’effectuer un avant / après.
