Les statistiques ne mentent jamais. Selon la Prévention Routière, plus de 90 % des accidents corporels ont une cause commune : le facteur humain. C’est la raison pour laquelle tous les constructeurs automobiles avancent sur le développement du véhicule autonome.
Le véhicule autonome, allié précieux pour le conducteur
Précurseurs dans le domaine de la sécurité, les États-Unis ont établi une classification des différents niveaux de conduite autonome via leur agence fédérale chargée de la sécurité routière. Les véhicules sont rangés dans 5 catégories, de niveau 0 à niveau 4.
Au niveau 0, le conducteur ne bénéficie d’aucune aide. En France, les modèles neufs de niveau 0 ne peuvent être mis sur le marché depuis 2004. Le niveau 1 est aujourd’hui la règle. Il demande simplement un dispositif qui permet de conserver la stabilité du véhicule en mouvement ou au freinage. C’est le cas de tous les véhicules neufs qui bénéficient – c’est la loi – de l’ABS (antiblocage des freins) et de l’ESP (correction de la trajectoire).
Avec le niveau 2, vous bénéficiez d’un régulateur adaptatif capable de ralentir le véhicule selon la circulation. Cette catégorie comprend également la capacité à placer la voiture au centre de la voie et les systèmes d’assistance aux manœuvres de parking.
Une conduite autonome limitée caractérise le niveau 3, qui équipe d’ores et déjà les véhicules les plus techniques. Parmi eux, les Audi A8, BMW Série 5 ou Tesla Model S les plus récentes. Toutes les fonctions de sécurité, y compris la direction, sont confiées à l’électronique et aux différents capteurs sur des portions de routes identifiées. La loi demande au conducteur de maintenir sa vigilance et de conserver une capacité d’intervention en cas d’urgence.
Véhicule autonome : où en est-on en Europe ?
En Europe, il est impossible d’aller plus loin pour le moment. La convention de Vienne signée en 1968 reste de vigueur pour la circulation routière. Cette convention stipule que le conducteur doit rester maître de son véhicule en conservant les mains sur le volant.
Dès que la législation aura évolué, il sera possible de passer au niveau 4 : une conduite autonome complète. Le véhicule saura où aller et contrôlera la totalité du trajet. Les habitacles pourront alors largement évoluer pour faire disparaître le poste de conduite et ouvrir la voie à une nouvelle façon de voyager.
En France, des projets expérimentaux permettent aux groupes Renault et PSA de faire rouler des modèles autonomes. Les marques allemandes ou Volvo sont également en pleine phase de tests. Par ailleurs, Volvo promet aucun mort ni blessé grave dans ses modèles produits à l’horizon 2020.
Aux États-Unis, les géants que sont Apple, Intel ou Nvidia travaillent autant sur le sujet que les constructeurs traditionnels. Car au-delà de la « fonction » automobile, les leaders IT ont bien compris qu’ils pouvaient avoir leur mot à dire dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Pour en découvrir plus sur le véhicule autonome et sur sa mise sur le marché qui se précise dans le futur, rendez vous ici !